Les règles sont simples, se confinés dans l'endroit sécurisé le plus proche, s'éloigner des fenêtres, calfeutrer les seuils de portes. Ce n'est pas la première tempête sur l'ïle mais elle semble épique vu les choses mises en place cette fois. Je me retrouve à la piscine, l'odeur de chlore laisse peu à peu place à celle des égouts qui remonte sans que l'on ne puisse rien faire et ca me file la gerbe. Autour de moi, certaines personnes commencent à paniquer, ça n'a rien de très étonnant, c'est une situation stressante que nous sommes en train de vivre. Je garde mon sang froid, j'ai tellement l'habitude de le faire tous les jours à la réception quand je me retrouve face à tous ces clients pétés de tunes qui pètent plus haut que leurs culs. Ce qui est d'ailleurs le plus amusant, c'est que aujourd'hui, les barrières ne sont plus là, ils sont tous dans le même bateau à respirer de la merde et attendre que cette tempête se passe sans faire trop de dégâts. J'imagine déjà l'après, un champs de ruines. D'ailleurs les grandes vitres de la piscine m'inquiètent un peu, je me demande ce qu'il se passera si elles viennent à exploser. Le pire dans cette histoire, c'est qu'il commence à faire très froid ici et les personnes en maillot de bain doivent se les geler. J'ai la chance de porter mon costume, j'étais en plein travail quand j'ai été amené à me retrouver en ces lieux pour passer une communication de la plus haute importance.