Callixte Imogen Saltarelli est née le 8 Avril à Cambridge d’une mère duchesse de Devonshire et d’un père PDG d’une multinationale d’origine italienne    ☆ A l’école elle était brillante et joue tout les plus grands morceaux de piano depuis ses six ans ✮ Durant sa pré-adolescence, sa seule préoccupation était de satisfaire sa famille pour obtenir la liberté dont ses amis profitaient ☆ Elle a découvert à quatorze ans que ses parents se trompaient mutuellement, qu’ils ne supportaient plus et que son père était même violent parfois ce qui l’a changée ✮ Elle a donc laisser l’école pour les sorties avec des garçons plus âgés et tout ce qui s’en suit ☆ Le jour de son seizième anniversaire, elle a perdu sa mère suite à un AVC ✮ - Elle a une petite soeur, Inès, qu’elle déteste - Elle déteste cette image de la petite fille modèle à papa riche et capricieuse et passe son temps à essayer de l’effacer - Elle dit que sa famille la détruit en tout point mais que l’argent la maintient saine d’esprit - Callixte est décrite comme très perspicace, profiteuse, je m’en foutiste et trop naturelle pour appartenir à la famille Saltarelli, sa vie se résumant à faire du tort à l’image de son père en faisant la une des magazines pour mauvaise conduite - Elle n’a jamais été en couple et n’a jamais été amoureuse, préférant les histoires sans lendemain aux problèmes - Après la mort de sa mère elle regarda son père sombrer dans l’alcool le laissant ramener des prostituées dans l’ancienne demeure de sa mère pendant deux ans - C’est quand son père prit la décision de se remarier qu’elle voulut se sauver et alla séjourner dans la suite que son père possédait à la Villa Médicis à Capri en Italie, effrayée par les responsabilités de sa propre propriété - Elle a fait des études dans le but de devenir organisatrice d’évènements en Angleterre alors que le mannequinat l’a toujours intéressée - Elle sait danser la bachata, le tango, la salsa, le fox-trott et a pris des cours de ballet plus petite - Elle a la manie de prendre une tête de chien battu en se rongeant les ongles quand elle veut obtenir quelque chose - Elle peut passe des heures à lire des magazines de mode en mangeant des barres céreales et cours tout les jours près de la plage. - Elle a plus d'ennemies filles que d'amies - Elle est un peu trop franche, impulsive et peut être blessante dans ses propos parfois.

#1. tu connais l'italie ? Je connais leur cuisine, j'espère que ça suffit. #2. et capri, t'en penses quoi ? Une des plus belles villes du monde sûrement. #3. la villa médicis, t'y es pour quelle raison ? Pour fuir ce qui me sert de famille. #4. tu penses y rester ? Honnêtement je ne sais pas : un hôtel c'est cool, un temps seulement. #5. quels sont tes plans dans les jours à venir ? Aller m'acheter un nouveau briquet et imprimer mon book.

22 Mai, Cambridge, Angleterre.

« Callixte !  Callixte ! » Cria-t-il fort sans la moindre once de respect dans la voix depuis son bureau à l’étage, ne me laissant pas finir ma cigarette. Il me réclamait, pour la première fois en deux ans. Quelque chose devait se passer et quelque chose d’important. Pour lui, bien sûr. Plus personne sur cette Terre ne s’en faisait réellement pour Julio Saltarelli, pas même sa famille proche. Pendant que certains voulaient la fin de ses affaires, certaines voulaient presque sa mort et son argent. Et puis il y avait moi, qui souhaitait juste qu’il arrête de ramener des putes sous mon toit et qu’il me trouve plus d’invitations aux défilés de mode. Je soupirais et me plaignais si fort en me levant de mon canapé qu’Inès, dont la chambre se situait dans le même couloir que celui de son bureau, éteignait sa musique pour gueuler. La ferme, non ? Affirma-t-elle en me regardant dans les yeux. Cette peste faisait presque deux têtes de moins que moi et s’autorisait à bavarder avec moi de cette façon ? Jetant mon mégot à sa figure, je claquai la porte de sa chambre. Cette gamine me faisait littéralement perdre mon temps et cela depuis des années. Comme elle je n’ai pas été encadrée de la meilleure façon qui soit, mais ce n’est que de la logique de savoir à qui parler et comment. Inès m’exaspérait plus de jour en jour et mon père, lui… N’était bon qu’à alimenter mes cartes de crédits. Je poussai la porte de son sanctuaire, découvrant une dizaine de bouteilles vides entreposées sur des fauteuils dans toute la pièce. Une odeur furibonde y régnait comme si l’air était le même depuis des années : les volets étaient tous fermés et il écrivait d’un mouvement presque robotisé, concentré. Ebahie, je m’avançais jusqu’à sa table.
Amelia arrive aujourd’hui. Elle m’a dit qu’elle serait ravie que tu l’aides à choisir sa robe. Je m'arrêta net de chercher un verre propre dans la pièce. Mon dieu, qu'est ce qu'il se passait. Amelia ? Et qui est-ce ?
Callixte, enfin… Je vous en ai déjà parlé. 
Je vous en ai déjà parlé ? Il empoignait son verre de whisky à onze heures du matin alors que j'allais me mettre à crier. Folle de rage, j'étais folle de rage. Oh, ce que tu peux être irritante. Je me mis à rire rien que parce que je sais à quel point cela l'énervait. Irritante m'allait bien, les chiens ne font pas des chats à priori... Irritante ? Mais tu te fous de ma gueule en fait ? Tu vas te remarier ?
N’est-ce pas mon bonheur que tu veux ? Je ne peux pas rester seul.
Julio, je m’en contre fiche moi de ton bohneur, en fait ! Mais le respect un peu moins. Tant que je serais ici, elle n’y met pas un pied ta pute.
Arrête de vouloir te persuader que tu n’as d’ordres à recevoir de personne, tu…
Non mais c’est la vérité ! Tiens ça fait des années que je vis entre la petite ratée de service et toi, l’alcoolique qui maintient ses finances par je ne sais quel moyen… J’en ai marre, je vais devenir folle. Si une autre gonzesse se pointe ici, qu’est ce que je vais devenir, moi ?  Callixte… Je m’en vais. Je pars. Bien maintenant, tiens. Comme ça tu pourras te marier avec qui tu veux et diriger ton petit monde sans que Callixte te mette des bâtons dans les roues, sans qu’elle prétende n’avoir d’ordres à recevoir de personne. C’est vrai après tout, tu m’as pris trop de temps. Je ne veux plus jamais entendre parler de toi, Julio Saltarelli. Et je me ferais mon propre argent. Peut être qu’un jour, je t’appellerais pour te dire à quel point tu me dégoutes plus en détail. Addio moi caro.
Le lendemain matin même, Callixte se prélassait sur un transat de la plage privée de la Villa Médicis, au téléphone avec Elite. Elle allait pouvoir réaliser ses rêves loin de cette pression familiale malsaine : être libre et soi-même : cette Callixte irritante assoiffée de pouvoir et de réussite qui ne veut recevoir d'ordres de personne.