✮ I Il a pratiqué, au cours de sa vie, différentes disciplines sportives : l’aviron et le saut à la perche restent ses favorites, bien qu’il en ait pratiqué de nombreuses autres, de sorte à pouvoir rester digne en toutes circonstances. József a appris à se défendre, à danser, à monter un cheval… Tout ce qu’un jeune homme de bonne société se doit de savoir pour ne jamais paraître ridicule.

☆ II La seule échappatoire qu’il a eu le droit d’avoir, enfant, était la musique. C’est devenu une de ses passions, quoique contrôlée par ses parents : József fut formé au solfège, et sait jouer du piano ainsi que de la harpe. Il a aussi eu le droit à quelques cours de chant… Mais ce que le brun apprécie, vraiment, ce sont les percussions. Créer un rythme – avec une caisse claire, un xylophone, des maracas… Qu’importe.

✮ III József est sensé être sous traitement médical, pour troubles de l’humeur et hallucinations (psychose). Néanmoins, il est loin de le suivre correctement, plutôt gêné par les effets secondaires des médicaments lui ayant été prescrits. Le châtain pratique alors l’automédication… si on peut dire ainsi. Adderall pour se concentrer, Ritalin pour se sentir heureux, Rohypnol pour s’endormir… Kétamine pour se décontracter, GHB pour s’amuser. Il a déjà fait une overdose ; mais heureusement, cela est resté un secret de famille.

☆ IV Les seuls produits issus d’animaux qu’il veut bien manger est le miel : le reste le dégoûte. Il sait comment l’industrie agroalimentaire fonctionne, et qu’il y a bien des failles lui permettant de vendre des produits dégoûtants. József s’efforce à avoir une alimentation saine, respectueuse de l’environnement et des producteurs – assez étonnant, vu sa famille, sa fonction et son comportement. C’est d’ailleurs un différend qu’il a avec son grand-père, qui juge qu’un homme fort, sain et riche se doit de manger de la viande, beaucoup de viande. D’ailleurs, il paraît que le soja diminue la production de testostérone chez l’homme – József désire-t-il devenir une femme, et faire honte à sa famille ? Oui, très sympathique, le grand-père.

✮ V La famille Regenbogen est connue pour, lors de la Seconde Guerre Mondiale, s’être alliée au Troisième Reich. Il est publiquement connu que pour prouver leur soutien à Hitler, ils ont eux-mêmes épurés leur famille, en dénonçant tout Regenbogen étant handicapé, homosexuel ou juif. Douze d’entre eux sont morts, dans des camps de concentration – ce qui a fortement réduit le nombre d’héritiers de cette famille. Mais cela leur a permis de gagner énormément d’argent, en transformant leur petite entreprise automobile en une entreprise d’armement (dont a hérité József). L’arrière-arrière-grand-père de József devint un grand ingénieur pour l’armée nazie, alors qu’un de ses arrière- -grand-oncle devint un membre du gouvernement hongrois, à la solde du Troisième Reich.

☆ VI La famille Böhmer, elle, faisait partie de la haute société de l’Allemagne nazie et a apporté un prestige social à la famille Regenbogen, quand elle s’allia à elle par le mariage. Et cela apporta, à la famille Böhmer, énormément d’argent, dans une société où la noblesse n’avait alors plus sa place… Pour garder une trace de se passé fastueux (dont ils n’ont nullement honte), les deux noms se transmettent, aujourd’hui, aux descendants de cette union. Evidemment, ce passé houleux est la raison de nombreuses disputes et rancunes avec d’autres grandes familles.

✮ VII Etant directeur d’une entreprise fabricant du matériel militaire, József s’est senti obligé de savoir comment utiliser une arme à feu. Dangereux, quand on sait que son psychique est quelque peu instable, et qu’il lui arrive d’avoir des moments de violence difficiles à contenir. József porte d’ailleurs, sur lui, une arme à feu – en toute légalité. Il s’agit d’un Springfield XD HS2000, de couleur noire, à qui il fait plus confiance qu’à n’importe quel autre garde du corps. Le hongrois traîne aussi, sous sa veste, un Emerson/Neely Specwar – un couteau militaire à lame noire.

☆ VIII Le hongrois profite de son temps en Italie pour obtenir de nouveaux marchés. Rester sans rien faire n’est pas dans son caractère, et c’est déjà assez honteux pour un Regenbogen-Böhmer que de devoir prendre des vacances… on le voit, au travers de toute l’Italie, se présenter à des galas, des tables rondes… Les tiroirs de sa chambre sont pleins de dossiers et contrats et il réserve, régulièrement, des salles de la Villa Médicis pour y tenir des réunions. Cela ne va pas l’aider à se concentrer sur lui-même et ses choix, certes… mais József se fuit lui-même, et se réfugie dans son métier.

✮ IX Le châtain est extrêmement efficace en affaires. On le considère comme un partenaire loyal, arrangeant – rares sont ceux ne voulant pas avoir à lui serrer la main. Un jour, même, un journaliste a osé écrire que « si József Regenbogen-Böhmer était né lors du Troisième Reich, les nazis auraient gagnés ». une phrase qui fit beaucoup parler, mais dont personne ne contestait la véracité. József est aussi partenaire commercial qu’amant : on lui connaît peu de relations d’un jour ou soir, mais de nombreuses aventures de plusieurs semaines, voire mois. C’est un séducteur, dont les charmes sont la galanterie et l’attention. Profitant de son large patrimoine, József ne se montre pas avare, quand il est question de badinage : bouquets, bijoux, sorties et expériences… il ne refuse rien que l’argent puisse acheter à celles qu’il appelle ses capricieuses. Surtout, si c’est elle. L’Impératrice chez ses capricieuses, sa favorite. Elle.

☆ X Il a décidé qu’elle devait penser que leur relation n’était pas profonde. Que ses sentiments pour elle étaient limités. Il lui a même dit que ses fiançailles avec un autre homme était une bonne chose – cela les aiderait à garder secret leur relation, aux yeux de leurs proches… excellent. Cela tombait au bon moment. Il faut qu’elle joue le jeu de la fiancée heureuse. Oui. Tout cela, József l’a pris avec le sourire. Il a tenté de se convaincre que c’était une situation lui étant profitable. Pourtant, il ne lui a pas demandé d’avorter (il le voit, que son ventre s’arrondit – il sait, qu’il est de lui) et l’a même rejointe à la Villa Médicis. Mais c’est juste pour se remettre de son burnout… dans lequel elle a joué, sans le vouloir ni le savoir, un grand rôle. Elle va s’en aller, avec un autre homme – mais c’est mieux ainsi.

capricieuses ~ Des capricieuses, du passé, présent ou futur. Les capricieuses, c’est ainsi que József appelle celles qui ont été, ou sont encore, ses amantes.  Il se montre, avec elles, galant et prévenant – nous sommes loin du cliché du salaud qui jette une femme après usage. Qu’importe si leur relation est finie où à son commencement, ou comment cela s’est passé ou comment cela a débuté, József fait son possible pour traiter comme il se doit toute femme ayant intime avec lui : elles en savent généralement assez pour le mettre mal à l’aise ou le discréditer en public, et le hongrois n’aimerait pas que cela arrive.

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