fox est née en pologne où elle a été confiée à un service d'adoption par sa mère trop jeune pour la prendre en charge. deux ans plus tard, elle est adoptée par jackson et gemma bishop, deux poids lourds de l'économie américaine avec qui elle entretient une relation en dents de scie. ☆ impulsive et imprévisible, elle échappe à tout contrôle et il est impossible de prévoir quand et comment elle va réagir. intrépide de nature, elle se lance souvent dans des paris stupides et surprenants, sans prendre en compte les conséquences, pour elle, et pour son entourage. ✮ contrairement à l'idée qu'on pourrait se faire d'elle, elle ne couche pas avec n'importe qui ni avec n'importe quoi. fox elle choisit et elle choisit bien. ☆ secrète, elle a beaucoup de mal à parler d'elle ou de sa famille et rares sont ceux à qui elle ose se confier, préférant le rôle de celle qui écoute plutôt que de celle qui raconte. très peu de personnes sont au courant de son adoption. ✮ franche et honnête, c'est toutefois une très bonne menteuse, capable de retourner la tête de n'importe qui. c'est d'ailleurs une très bonne négociatrice. mais en règle générale, fox ne ment jamais.  ☆ fumer, boire, faire la fête, c'est presque le lot quotidien de fox et ça l'est encore plus depuis qu'elle ne vit plus avec ses parents. ✮ elle a commencé à danser alors qu'elle ne savait même pas marcher. une passion qu'elle a depuis son plus jeune âge. aujourd'hui, fox danse pour elle, pour pas hurler, pour pas exploser. la danse est devenue son exutoire.. ☆ information personnage huit ✮ la jeune femme n'a pas beaucoup d'amis, elle peut les compter sur les doigts d'une main et encore. il y a maia, sa meilleure amie de toujours et quelques autres personnes avec qui elle a grandit. puis il y a aeth, lui, il fait partie d'une autre main. l'autre partie de coeur. celle que le corps réclame, celle qui fait frissonner l'échine, celle qu'elle préfère oublier. ☆ elle est fan de vieux rock et considère tout ce qui est sorti après les années 2000 comme de la "daube".

#1. tu connais l'italie ? en théorie oui. je ne dormais pas en cours de géographie. par contre, j'avoue, je n'ai jamais mis un pied à rome ou à milan. #2. et capri, t'en penses quoi ? c'est le seul endroit où j'ai l'impression de pouvoir respirer. #3. la villa médicis, t'y es pour quelle raison ? parce que j'y viens depuis mon enfance, à l'origine avec mes parents, maintenant seule. #4. tu penses y rester ? pour la durée de mes vacances oui. et puis peut être plus longtemps si je me décide un jour. #5. quels sont tes plans dans les jours à venir ? carpe diem.

UGLY DUCKLING
Un orphelinat c’est un peu comme une animalerie. Y a plein de gens  qui viennent vous voir tous les jours dans vote habitat naturel, ils analysent vos comportements, vos façons de faire, votre manière de parler, vous êtes pesé, jugé, noté, votre vie entière est passée au scanner : origines ? Est il propre ? Gentil ? Bien élevé ? Malade ? Et puis le verdict tombe. Adopté. Refusé. J'ai vu le portail de l'orphelinat pour la première fois un quinze Décembre, enfin, d'après ce qu'on m'a dit, parce que moi à cette époque, j'avais même pas six mois par conséquent, je ne me souviens de rien. Ma mère avait seize ans quand je me suis pointée pour sortir, elle a accouché toute seule dans son petit appartement tout minable. Ses parents, ils ne lui parlaient plus depuis qu'elle était tombée enceinte, ils l'avaient foutu dehors en la traitant de tous les noms et mon père .. Mon père je ne sais pas en fait. Elle n'en a pas parlé quand elle m'a amené là bas mais je suppose que c'était pas le meilleur père du monde, sinon il l'aurait pas laissé se débrouiller toute seule. Elle a pleuré quand elle m'a laissé. Elle voulait pas m'abandonner. Mais le problème c'est qu'elle pouvait déjà pas s'occuper d'elle alors de moi ...  Alors elle est partie. Du coup voila, je me retrouve dans les bras d'une inconnue, devant ce gros portail en fer. Je ne suis pas restée longtemps, juste le temps de grandir un peu, mais je me souviens que je détestais cet endroit. En plus, il y avait cette fille, Oksana, qui me disait toujours que j'étais laide et que c'était pour ça qu'on m'avait abandonné. Je la détestais. Déjà parce que c'était  elle, la moche et aussi parce qu'Oksana, elle, elle avait un prénom. Moi j'en avais pas. Ma mère m'en avait pas donné. Du coup on m'appelait Truc ou Machin et même des fois La Moche. J'étais tellement en colère que je lui ai donné un coup de fourchette dans l'oeil. Après ça, j'avais plus le droit de manger avec les autres et je dormais toute seule, dans la même chambre que Madame Adamowitz, la vieille cuisinière qui sentait le chorizo. Heureusement ils sont vite arrivés, Jackson et Gemma Bishop. Quand ils ont su que des américains venaient visiter l'orphelinat, on a dû apprendre plein de mots de là bas parce que les anglais, ils comprennent pas le polonais. J'adorais ça. Et tous les soirs je rêvais qu'ils venaient pour moi. Que c'était moi qui allait partir avec les riches anglais, moi, La Moche, Truc, Machin, qui allait vivre une vie que les autres auraient jamais. J'allais voir la statue de la liberté, Las Vegas, New York, les hamburgers. Et, sincèrement, je pense qu'il y a un mec là haut qui s'est pas foutu de moi parce que mon rêve, il s'est réalisé. Quand ils m'ont vu, deux semaines plus tard, en train de tirer les cheveux du petit Jorgi, ils ont craqué. Le soir même je partais, comme ça sans rien. Je partais enfin de l'orphelinat. Aux USA. En terre promise. Quand on a passé le portail pour entrer dans la limousine, j'ai fait un doigt d'honneur à Oksana et j'ai claqué la porte en souriant.

JESUS LORD
« Oh mon Dieu, Fox ! Mais qu'est ce que c'est que cette tenue ? » elle a mis sa main sur son coeur pour appuyer l'effet dramatique de sa phrase et elle a cet air choqué, un peu surjoué. C'est Dimanche. Le jour du Seigneur. Le jour où la famille Bishop se rend à l'église pour la messe, en bons chrétiens. Gemma m'avait préparé une tenue tout à fait charmante et l'avait déposé sur mon lit pendant que je prenais ma douche, de façon à ne pas la froisser. Mais quand j'ai posé les yeux sur la petite robe rose pâle, les ballerines blanches et le jolie petit ruban beige qui allait avec, pour mes cheveux, j'ai eu du mal à ne pas vomir. J'étais pourtant habituée aux goûts vestimentaires de Madame Bishop, j'avais eu droit à plusieurs spécimens à faire jalouser Laura Ingals mais celle là, elle était en pôle position. Je n'aurais pas du, c'est vrai, mais j'ai essayé de lui redonner un peu de .. chien et, d'après la scène de théâtre qui est en train de se jouer sous mes yeux dans le salon, ça n'est pas au goût de tout le monde. Sauf de Monsieur Bishop. Lui, ça le fait rire. Je le sais parce qu'il a ce petit rictus au coin de la bouche qu'il essaye de cacher et ce regard espiègle qu'il a toujours quand j'heurte la sensibilité de sa femme. C'est lui qui a choisit mon prénom. Il me l'a annoncé dans l'avion, juste après être venu me chercher à l'orphelinat et il m'a demandé si ça me plaisait. Fox. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a sourit et il m'a dit que c'était parce que j'étais une rusée, une espiègle, comme les renards et aussi parce que j'avais fait un doigt d'honneur à la petite blonde en partant et que ça l'avait drôlement fait rire. J'ai adoré ce prénom au moment même où il me l'a donné. Et, sincèrement, je trouve qu'il me va bien. Je sens la main de Gemma se poser sur ma peau et ses doigts se serrer autour de mon bras pendant qu'elle baisse à ma hauteur, m'obligeant à la regarder dans les yeux. « Va te changer tout de suite ! Je ne tolère pas ce genre d'accoutrement dans ma maison. On dirait une ... une ... prostituée » me siffle t-elle, en baissant la voix sur les derniers mots. J'ai envie de rire et de pleurer à la fois. Mes yeux croisent timidement ceux de Jackson qui détourne aussitôt le regard et je sens une vague de déception me frapper en plein visage. Je me noie presque. Quinze ans. Ca fait quinze ans que j'ai quitté la Pologne pour les Etats Unis, et ça fait aussi quinze ans que monsieur Bishop se défile à chaque fois que je l'appelle à l'aide, alors que je sais, je le sais, qu'il est de mon côté, qu'il pense la même chose. C'est pour ça qu'il m'a adopté. Parce que j'étais malpolie, intrépide et indomptable. Mais devant Gemma, il se tait. Toujours. Il a déposé les armes, il s'est fait apprivoiser. Mais moi non. Et je me battrais toujours, personne ne me mettra jamais en cage. « Si le père Johnson te voyait .. » Et puis merde.  « Il dirait que j'ai une putain de paire de fesses ».