Sujet: drôle de samedi soir (guiseppe) Dim 22 Mar - 0:45
DROLE DE SAMEDI SOIR
GUISEPPE & ELFIE
IL N'Y A PAS DE CHARME EGAL A LA TENDRESSE DU COEUR ✻✻✻ la journée entière n'avait pas suffit à elfie pour terminer toutes les choses importantes qu'elle avait commencées. ses bouquins étaient remplis de ratures. ses habits encore dispersés dans sa chambre démontraient du laissé aller de la journée. ses yeux ne cessaient de faire des allers retours vers sont smartphone. guiseppe. un sourire. une inspiration profonde et bienfaisante. ses doigts tapotaient sur le clavier tactile aussi vite que possible, comme si, si elle ne répondait pas assez vite, la proposition qu'il lui avait été faite allait s'envoler. "je suis seul", voilà comment finissait ce texto. après avoir fini de pianoter, elle enfila précipitamment sa veste, et se chaussa. l'ascenseur semblait l'avoir attendue, les portes s'ouvrant à elle avant même qu'elle ne doive demander la venue de l'appareil en appuyant sur le bouton. elle entra, les portes se fermèrent. en descendant les étages, progressivement, elle se rendit compte qu'elle avait oublié de fermer sa porte à clé, dans la précipitation. un soupir. un hochement de tête. rendue au rez-de-chaussé, elle avala quelques gorgées de sa bouteille d'eau citronnée avant de frapper à la porte de chambre de guiseppe. lorsqu'il l'accueillie, elle crut un instant qu'il venait de faire un marathon. en fait, il sortait simplement de sa douche, se préparant à aller se coucher. sans même se poser de question, elle entra. « ça sent le fauve guiseppe. t'as ouvert tes volets aujourd'hui? » dit-elle, en continuant sa marche vers le lit. en s'asseyant sur le bord du lit, elle remarqua un string, pendant sur un meuble, sans doute accroché par mégarde lorsqu'une jeune femme a voulu s'enfuir à toute vitesse. elle prit la peine de se lever pour le prendre, et le mettre dans le bac à linge sale de guiseppe. oui, elle connaissait tous les moindres recoins de son espace de vie. « je savais pas que tu avais changé de garde-robe » dit-elle avec un léger sourire qui dissimulait une petite part de jalousie. non pas qu'elle voulait que guiseppe l'attrape, l'embrasse fougueusement et ainsi de suite. non. elle avait juste cette relation.. particulière. elle n'aimait pas qu'il fricote avec n'importe qui. mais elle ne lui faisait que rarement des remarques mal placées. l'exception du moment étant lolli. elle le regarda de ses yeux bleus azur, malicieuse au plus haut point, avant de se rassoir sur le même bord de lit. elle se déchaussa presque aussi rapidement qu'elle s'était habillée, et enleva sa veste rouge pour la poser sur le sol. elfie n'était pas très matérialiste. on pouvait se rendre compte qu'en réalité, elle était déjà habillée en habit de nuit. comme si elle avait planifié cette soirée longtemps en avance. elle se balança en arrière, et fit tomber le haut de son corps sur le lit, aux draps fraichement changés. elle se tourna ensuite sur le côté, pour le regarder de nouveau dans les yeux, toujours avec ce même air « tu n'as rien de prévu.. un samedi soir ? » lança-t-elle avec un faux air d'étonnement. oui, parce qu'en réalité, elle s'en fichait littéralement. elle l'avait que pour elle ce soir. alors.. que ça déplaise aux autres.. peu importe.
Sujet: Re: drôle de samedi soir (guiseppe) Mar 24 Mar - 21:34
DROLE DE SAMEDI SOIR
GUISEPPE & ELFIE
IL N'Y A PAS DE CHARME EGAL A LA TENDRESSE DU COEUR ✻✻✻ lors de tes plus grands moments de solitude, c’est toujours à elfie que tu fais appel. elfie qui te rend le sourire quand tu t’effondres, elfie qui panse tes blessures, elfie qui te laisse pleurer sur son épaule pendant une heure sans un mot, en se contentant de caresser tes cheveux. elfie, elle t’a vu dans tous tes états, heureux et malheureux, elle t’a même connu puceau. et ça, c’est quand même quelque chose d’important. elle accourt toujours quand tu as besoin, comme tu le fais pour elle lorsqu’elle te demande de débarquer. tu prends ta douche à la hâte, dans l’espoir de terminer avant qu’elle frappe à ta porte. tu prends trop de temps à t’observer dans le miroir pendant que tu te laves, à faire la liste de tes défauts mais surtout l’éloge de ta perfection, et puis tu enfiles une tenue confort pour pioncer. pas besoin d’en faire des tonnes avec elfie, ça aussi ça la rend plus merveilleuse que les autres. en entendant les coups frappés à la porte, tu te précipites pour ouvrir. et esquisses un sourire à sa remarque acerbe. bonjour à toi aussi chérie, ravi de te voir. tu refermes la porte derrière elle, t’étires et te tournes pour l’observer. le string. merde. tu lèves les yeux au ciel. y a que les cons qui ne changent pas d’avis. tu lâches pour répondre à ses provocations. tu n’aurais pas pu trouver autre âme sœur qu’elle ; un jour, tu lui as même dit qu’elle était la seule fille au monde avec qui tu pourrais te marier et avoir des enfants. pourtant tu n’en n’es pas amoureux, ça non. c’est encore plus fort que ça. tu caresses de tes yeux azurs ses courbes magnifiques lorsqu’elle se couche sur ton lit, et tu prends sa veste pour l’accrocher à ton porte manteau. qu’est-ce que je pourrais avoir à faire de plus intéressant que de passer une soirée juste avec toi, dans un lit, devant la télé, à se raconter nos vies ? c’est mon samedi soir rêvé. malgré le ton un peu hypocrite de ta voix, tu es parfaitement sérieux. et elfie le sait. tu lui dis tout ce que tu penses, toujours. tu contournes le lit pour te laisser tomber dessus, à ses côtés, avec ton vieux jogging de coton gris et ton tee-shirt bordeaux de pyjama préféré. et toi alors, t’étais pas avec gino ce soir ? tant mieux pour toi. tu l’aimes bien son mec, mais quand même, t’aimerais avoir elfie pour toi plus souvent (et pourtant, tu l’as un peu tout le temps !). tu te poses sur l’oreiller, attires elfie à toi et te blottis contre elle innocemment. même si, après ce que vous avez vécu tous les deux, rien ne sera plus jamais innocent. merci d’être venue, j’sais pas ce que je ferais sans toi. tu te retournes brièvement pour chopper la télécommande et t’allumes la télé, sur cette chaîne de téléréalité que tu regardes dès que tu te poses cinq minutes. ils sont tellement cons, les participants, que t’as presque l’impression d’être intelligent. tu baisses le son à fond et reportes ton attention sur elfie. tu devrais bosser un peu moins. regarde-toi, t’as des cernes de dix mètres de long et t’en est même arrivée à un point où tu traverses l’hôtel en pyjama pour venir dormir avec moi. ton bouquin avance ? tu joues avec une mèche de ses cheveux pensivement.
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IL N'Y A PAS DE CHARME EGAL A LA TENDRESSE DU COEUR ✻✻✻ la journée entière n'avait pas suffit à elfie pour terminer toutes les choses importantes qu'elle avait commencées. ses bouquins étaient remplis de ratures. ses habits encore dispersés dans sa chambre démontraient du laissé aller de la journée. ses yeux ne cessaient de faire des allers retours vers sont smartphone. guiseppe. un sourire. une inspiration profonde et bienfaisante. ses doigts tapotaient sur le clavier tactile aussi vite que possible, comme si, si elle ne répondait pas assez vite, la proposition qu'il lui avait été faite allait s'envoler. "je suis seul", voilà comment finissait ce texto. après avoir fini de pianoter, elle enfila précipitamment sa veste, et se chaussa. l'ascenseur semblait l'avoir attendue, les portes s'ouvrant à elle avant même qu'elle ne doive demander la venue de l'appareil en appuyant sur le bouton. elle entra, les portes se fermèrent. en descendant les étages, progressivement, elle se rendit compte qu'elle avait oublié de fermer sa porte à clé, dans la précipitation. un soupir. un hochement de tête. rendue au rez-de-chaussé, elle avala quelques gorgées de sa bouteille d'eau citronnée avant de frapper à la porte de chambre de guiseppe. lorsqu'il l'accueillie, elle crut un instant qu'il venait de faire un marathon. en fait, il sortait simplement de sa douche, se préparant à aller se coucher. sans même se poser de question, elle entra. « ça sent le fauve guiseppe. t'as ouvert tes volets aujourd'hui? » dit-elle, en continuant sa marche vers le lit. en s'asseyant sur le bord du lit, elle remarqua un string, pendant sur un meuble, sans doute accroché par mégarde lorsqu'une jeune femme a voulu s'enfuir à toute vitesse. elle prit la peine de se lever pour le prendre, et le mettre dans le bac à linge sale de guiseppe. oui, elle connaissait tous les moindres recoins de son espace de vie. « je savais pas que tu avais changé de garde-robe » dit-elle avec un léger sourire qui dissimulait une petite part de jalousie. non pas qu'elle voulait que guiseppe l'attrape, l'embrasse fougueusement et ainsi de suite. non. elle avait juste cette relation.. particulière. elle n'aimait pas qu'il fricote avec n'importe qui. mais elle ne lui faisait que rarement des remarques mal placées. l'exception du moment étant lolli. elle le regarda de ses yeux bleus azur, malicieuse au plus haut point, avant de se rassoir sur le même bord de lit. elle se déchaussa presque aussi rapidement qu'elle s'était habillée, et enleva sa veste rouge pour la poser sur le sol. elfie n'était pas très matérialiste. on pouvait se rendre compte qu'en réalité, elle était déjà habillée en habit de nuit. comme si elle avait planifié cette soirée longtemps en avance. elle se balança en arrière, et fit tomber le haut de son corps sur le lit, aux draps fraichement changés. elle se tourna ensuite sur le côté, pour le regarder de nouveau dans les yeux, toujours avec ce même air « tu n'as rien de prévu.. un samedi soir ? » lança-t-elle avec un faux air d'étonnement. oui, parce qu'en réalité, elle s'en fichait littéralement. elle l'avait que pour elle ce soir. alors.. que ça déplaise aux autres.. peu importe. 
IL N'Y A PAS DE CHARME EGAL A LA TENDRESSE DU COEUR ✻✻✻ lors de tes plus grands moments de solitude, c’est toujours à elfie que tu fais appel. elfie qui te rend le sourire quand tu t’effondres, elfie qui panse tes blessures, elfie qui te laisse pleurer sur son épaule pendant une heure sans un mot, en se contentant de caresser tes cheveux. elfie, elle t’a vu dans tous tes états, heureux et malheureux, elle t’a même connu puceau. et ça, c’est quand même quelque chose d’important. elle accourt toujours quand tu as besoin, comme tu le fais pour elle lorsqu’elle te demande de débarquer. tu prends ta douche à la hâte, dans l’espoir de terminer avant qu’elle frappe à ta porte. tu prends trop de temps à t’observer dans le miroir pendant que tu te laves, à faire la liste de tes défauts mais surtout l’éloge de ta perfection, et puis tu enfiles une tenue confort pour pioncer. pas besoin d’en faire des tonnes avec elfie, ça aussi ça la rend plus merveilleuse que les autres. en entendant les coups frappés à la porte, tu te précipites pour ouvrir. et esquisses un sourire à sa remarque acerbe. bonjour à toi aussi chérie, ravi de te voir. tu refermes la porte derrière elle, t’étires et te tournes pour l’observer. le string. merde. tu lèves les yeux au ciel. y a que les cons qui ne changent pas d’avis. tu lâches pour répondre à ses provocations. tu n’aurais pas pu trouver autre âme sœur qu’elle ; un jour, tu lui as même dit qu’elle était la seule fille au monde avec qui tu pourrais te marier et avoir des enfants. pourtant tu n’en n’es pas amoureux, ça non. c’est encore plus fort que ça. tu caresses de tes yeux azurs ses courbes magnifiques lorsqu’elle se couche sur ton lit, et tu prends sa veste pour l’accrocher à ton porte manteau. qu’est-ce que je pourrais avoir à faire de plus intéressant que de passer une soirée juste avec toi, dans un lit, devant la télé, à se raconter nos vies ? c’est mon samedi soir rêvé. malgré le ton un peu hypocrite de ta voix, tu es parfaitement sérieux. et elfie le sait. tu lui dis tout ce que tu penses, toujours. tu contournes le lit pour te laisser tomber dessus, à ses côtés, avec ton vieux jogging de coton gris et ton tee-shirt bordeaux de pyjama préféré. et toi alors, t’étais pas avec gino ce soir ? tant mieux pour toi. tu l’aimes bien son mec, mais quand même, t’aimerais avoir elfie pour toi plus souvent (et pourtant, tu l’as un peu tout le temps !). tu te poses sur l’oreiller, attires elfie à toi et te blottis contre elle innocemment. même si, après ce que vous avez vécu tous les deux, rien ne sera plus jamais innocent. merci d’être venue, j’sais pas ce que je ferais sans toi. tu te retournes brièvement pour chopper la télécommande et t’allumes la télé, sur cette chaîne de téléréalité que tu regardes dès que tu te poses cinq minutes. ils sont tellement cons, les participants, que t’as presque l’impression d’être intelligent. tu baisses le son à fond et reportes ton attention sur elfie. tu devrais bosser un peu moins. regarde-toi, t’as des cernes de dix mètres de long et t’en est même arrivée à un point où tu traverses l’hôtel en pyjama pour venir dormir avec moi. ton bouquin avance ? tu joues avec une mèche de ses cheveux pensivement.