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Caprice Soileau

Dioni Tabbers (je l'aime ), ou autre
ID : 25 ans minimum ~ riche ~ styliste
NEPTUNIUM 237/bazzart.org

Caprice n’est pas n’importe qui. Tout du moins, aux yeux de József – elle est la première des capricieuses. Les capricieuses, ce sont les amantes de József. Celles du passé, du présent et du futur. Celles à qui il ne refuse rien, tant que son argent peut l’acheter. Celles dont il exauce tous les caprices. Et Caprice, c’est la première d’entre elles. Celle avec qui József a perdu sa virginité, celle à qui il a le plus donné.

Son premier caprice, à lui. Cette femme qui n’avait, au début, rien pour elle. Fille d’une famille du plus bas échelon social, américaine sans culture qu’il croisait à la bibliothèque de son université (le MIT). Elle nettoyait les sols et les toilettes, il travaillait sans relâche pour obtenir un triple diplôme. Politique, Droit et Affaires. Ce fut elle qui, pour l’aider à réussir ses études, lui conseilla de prendre de l’Adderall – une drogue favorisant la concentration. Tous les étudiants, les plus brillants, en prenaient... Caprice en achetait, le lui remettait – il la payait. Puis, elle remarqua qu’il était stressé, fatigué à force de travailler tant. Le Rohypnol fut la solution qu’elle lui proposa. Ce qu’elle prenait, elle, pour dormir la nuit. Rendue insomniaque par sa vie vide de sens – des parents l’aimant suffisamment peu pour qu’elle soit placée dans une famille d’accueil. Des rencontres qui la firent descendre plus bas que terre. Des études arrêtées avant le moindre diplôme, et personne d’autre sur qui compter qu’elle-même.

Caprice était la seule femme qu’il connaissait suffisamment bien, et qu’il savait suffisamment désespérée pour accepter. Coucher pour de la monnaie. De l’argent, dont elle avait tant besoin ! Elle dit oui, encaissa le chèque et paya son loyer. Elle dit oui, encaissa le chèque et se paya de nouveaux vêtements. Elle dit oui, encaissa le chèque et se paya de nouveaux meubles... Caprice écartait les jambes, et l’argent venait. Mais cela ne devait arriver qu’avec József – qui lui donna plus, pour qu’elle ne reste qu’à lui, corps et âme.

Elle quitta son métier de femme de ménage, pour le suivre aux quatre coins du monde, quand il devait se déplacer. Pour que jamais elle ne lui fasse honte, József se mit à lui offrir soins et vêtements luxueux, mais aussi cours de culture générale et de bonnes manières. Beaucoup, aujourd’hui, pensent qu’elle est duchesse française, alors qu’elle n’est que pauvre fille de la Louisiane...

Voilà des années que Caprice est entretenue, éduquée par József – et elle se montre fidèle et obéissante, tant qu’il la noie sous l’argent. Qu’importe qu’il ait d’autres relations, ou refuse qu’ils soient ensemble publiquement. Récemment, il l’a aidée à lancer une ligne de sous-vêtements – nommée Capricieuse. Caprice se considère comme une artiste de la dentelle ; et la presse de mode fait de même. D’où vient Caprice, créatrice dont nul ne sait rien ? Les médias s’emballent. Caprice voit tous ses rêves et envies se réaliser. Grandeur, honneur. L’argent achète véritablement tout.

Mais, elle sent que József s’éloigne d’elle : elle n’est plus la première des capricieuses. Elle possède encore le rang d’aînée, mais plus celui de favorite. Et cela fait peur, à Caprice. Est-elle devenue trop vieille pour lui ? N’a-t-elle pas été à la hauteur de ses attentes ? S’est-il lassé d’elle ? Caprice se veut forte, et se montre comme telle : mais sans József pour la rattraper à chacun de ses faux-pas, Caprice a peur de redevenir la femme de ménage, pauvre et insipide, qu’elle était avant. Capricieuse, fougueuse, ne veut se séparer de ce qui a fait d’elle une femme belle, sensuelle,  raffinée et distinguée.

Caprice veut retrouver son rang d’impératrice des capricieuses. Son amour-propre est en jeu. Qui donc lui a volé son sceptre et sa couronne ?! Elle espère le savoir, lors de son séjour à la Villa Médicis. Car partout où va József, Caprice s’y rend. Serait-elle plus sentimentale qu’elle ne le laisse penser ?

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☆ Elle a embrassé l’image de son emploi (créatrice de vêtements sensuels), et aime se montrer séductrice. Voire même, parfois, un peu vulgaire. Ce qu’elle adore, c’est quand la presse people la met en couverture pour un oubli de port de culotte, ou une paire de seins nus vus sur une plage. Evidemment, József déteste cela. C’est d’ailleurs un sujet sur lequel ils se disputent beaucoup et qui, plus d’une fois, a mis en péril leur contrait. Or, Caprice a besoin de József... sauf que lui semble avoir de moins en moins besoin d’elle.

✮ Malgré son image de femme érotique, Caprice est dévouée à la cause de ses semblables : elle verse toujours une partie de ses revenus à des organisations féministes. Mais elle ne peut se présenter en tant que porte-parole de cela, car elle sait que les médias se montreront cruelle avec elle, du fait de sa personnalité publique.

☆ Elle n’a aucun diplôme, mais József lui a appris à être féroce en affaire. Caprice a ajouté aux méthodes qu’il lui a apprise celles de la séduction par les sens. Sourires, poses lascives, décolletés plongeants. Les hommes ne se méfient jamais assez du pouvoir que peuvent avoir les femmes sur eux.

✮ La capricieuse n’a jamais rêvé d’avoir une famille, simple, composée de deux enfants et un mari aimant. Elle a appris que la vie pouvait offrir bien mieux. Mais parfois, un manque d’amour s’installe en elle, et Caprice n’a que ses chats à câliner – et de l’alcool pour se noyer. József n’est pas toujours là pour l’aider à passer ses moments mélancoliques, et il est stipulé, dans leur contrat, qu’elle ne peut avoir d’autre amant que lui. Cette situation vaut-elle mieux  que se retrouver enfermer dans un mariage ? Caprice se le demande de plus en plus souvent.

☆  Elle n’est pas au courant des soucis psychologique qu’a József, ni même qu’il a mis une autre femme enceinte. Et le savoir pourrait fortement lui déplaire : Caprice s’imagine tout savoir de lui... c’est d’ailleurs ce qui lui donne assez de force pour lui faire du chantage, quand il n’assouvit pas ses envies assez vite.

✮ Caprice est normalement introvertie : maintenir son image publique lui demande beaucoup d’énergie, ce qui la pousse à passer de longs moments seule, devant son ordinateur, avec un pot de glace, à regarder des documentaires historiques. La personne qu’elle aurait le plus aimé être est Sissi, l’impératrice. D’ailleurs, József le surnomme souvent ainsi.

LIENS AVEC JOZSEF REGENBOGEN-BÖHMER : József est l’homme qui l’a sorti de la mouise – en profitant d’elle, certes. Mais aujourd’hui, Caprice profite bien de lui. De son argent, de sa prestance... Il l’a complètement transformée, et fait d’elle une femme (plus ou moins) respectée. Caprice s’est beaucoup attachée à lui, sans pour autant que l’on puisse dire qu’elle est amoureuse de lui. Un mélange d’habitude, de besoin et du fait qu’il est, finalement, la seule personne qu’elle connaisse. Caprice n’a de lien profond qu’avec József, qui veille quasiment jalousement sur les relations de la jeune dame : elle connaît tant de choses sur lui, qu’il a peur qu’elle ne devienne un de ses points faibles. Que faire, si elle se mettait à raconter ses secrets à quelqu’un d’autre ? Ils sont possessifs l’un envers l’autre, profondément dépendants. Mais József semble, petit à petit, se détacher de Caprice... et pour cause, enfin, il éprouve de l’amour. Mais pas envers Caprice. Elle le sait, et refuse de se sentir soulagé à cette idée : oui, cela peut mener à la fin de leur contrat. Peut-être va-t-il accepté de lui rendre sa liberté. Mais va-t-elle s’en sortir, sans lui ? Totalement seule, dans un monde qu’elle connaît, finalement, encore si peu. Sans les conseils et l’aide de József, qui n’est pas que financière, Caprice ne sait si elle tiendra bien longtemps contre les démons de son passé.

LIEN POTENTIEL #1 (AURORA HODZIC-IVANOVA) : Aurora est la femme envers laquelle József s’est mis à ressentir quelque chose de nouveau, de dérangeant... de l’amour. Leur union est encore secrète, Caprice ignore tout de ce qu’il se passe entre eux. Mais ce qu’elle sait, c’est que les familles d’Aurora et de József sont opposées depuis au moins trois générations, du fait de leurs histoires et points de vue diamétralement opposés. Si jamais Caprice se rend compte du fait que c’est pour Aurora que József la délaisse, serait-elle capable de mettre leur relation à tous deux à jour, de sorte à la briser ? Jamais Les Regenbogen-Böher et les Hodzic-Ivanova ne laisseraient leurs deux héritiers ce lier. Surtout qu’Aurora est déjà fiancée – à Guiseppe Ferrarra, héritier de la Villa Médicis.