la victime du blaireau Azel Mercieca ☆ messages : 417 ☆ date d'inscription : 22/02/2015 ☆ pseudo : morning wood. (vic) ☆ avatar : russo. ☆ crédits : chrysalis
| Sujet: (m/libre) TARON EGERTON ~ the anchor. Dim 15 Mar - 18:14 | |
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Lúcio Nom taron egerton (tu peux toujours proposer quelqu'un d'autre, tant que la viande est comestible je prends) ID : vingt-cinq ans ~ célibataire (ou en couple mais c'est chaud) ~ pdg d'une entreprise à but lucratif tumblr.comil a tout quitté du jour au lendemain. sur un coup de tête, il s'est repeint une nouvelle vie. de long en large, du début à la fin. il est parti, il s'est envolé traquer ce bonheur vainement rêvé. lúcio s'est échappé de sa propre vie, de cet étau de fer qui le bouffait depuis des années déjà. il a tout quitté du jour au lendemain. pourtant son avenir était déjà tout tracé, le quotidien s'était installé, la monotonie aussi. son histoire se comptait sur les vingtaines d'étoiles qui bordaient le ciel de sa ville natale. ses parents attendaient de lui qu'il reprenne le commerce familial (au choix, poissonnerie, charcuterie, logiciels informatiques, c'est toi qui décides, c'est la générosité ici), une de seule chose à laquelle il ne s'était jamais intéressé. il a essayé de leur expliquer, en vain, que la vie n'était pas seulement une histoire d'argent. qu'il devait trouver une domaine qui lui plaisait, qu'il devait partir mais qu'il les aiderait (aimerait, mais on est pudique dans sa famille, on ne dit pas ces choses-là) toujours. il a décidé de s'échapper. il est comme ça lúcio. c'est tout ou rien. il est natif d'italie, mais il vient de plus loin, pas d'ici (au choix). s'il est arrivé sur ce bout de paradis doré, ça a été dans le but de monter sa propre entreprise, pour leur prouver qu'il pouvait arriver à quelque chose même en ne suivant pas les pas de papa. et il a réussi. il est devenu un des hommes d'affaires les plus renommés de la ville, son nom se murmure sur les lèvres des plus hauts placés de l'archipel campanien. ses parents ont fini par comprendre, son objectif s'est finalement réalisé. mais il semble ne vouloir qu'aller encore plus haut. il ne compte pas partir, pas tant que le succès lui glisse sur la peau. il a élu domicile à capri, en ballottage constant entre l'hôtel et son appartement qu'il partage maintenant avec azel. - Citation :
- donc en gros, l'histoire est à moitié libre tant que tu respectes la raison de son départ et sa soif de réussite, tout est bon puis tu peux ajouter des choses, changer au pire, te l'approprier quoi. j'suis pas difficile.
quand il s'est envolée de x (en italie), c’était pour tenter de rattraper cette vie qui lui glissait peu à peu entre les doigts. première escale, capri, il n'est jamais reparti. ✮ son existence, c'est une toupie, un yoyo. ça tourne, ça s'mélange, ça s'emmêle sans jamais vraiment s'arrêter complètement. c'est le bordel et ça lui plait. il n'aime pas quand c'est facile, il veut de la difficulté, de la frustration. ☆ il aime faire tomber les normes, suivre son propre chemin. il ne fait pas comme tout le monde, il aime croire qu'il fait comme personne. ✮ lúcio, il est à fleur de peau, lúcio il jure comme il respire. lúcio, il a une montagne de défauts et la vie en ligne de mire. lúcio, il a un océan de qualités, lúcio, il veut juste vivre. vivre. vivre. ☆ lúcio c'est le vent, la brise, la liberté. la connerie aussi, ne pas penser, agir et puis regretter.
LIENS AVEC AZEL MERCIECA : c'est le bordel. le truc bien emmêlé, impossible à décrypter. elle a débarqué à capri pour échapper à un mec et elle tombe sur lui, lúcio. ce bel italien au sourire envoûtant et à l'accent aussi chaud que toxique. elle n'avait nulle part où aller, il a proposé de la dépanner. maintenant, elle vit avec lui dans son appartement, ou dans sa chambre d'hôtel quand ils rentrent morts explosés d'une soirée particulièrement arrosée. ils ne sont pas ensemble, ils sont juste amis. azel pense encore à blair mais ce mec vient fausser ses plans de célibat permanent. et ouais, elle est attirée par lui, le contraire serait impossible. rien n'est encore arrivé mais cette nuit-là, elle a dérapé. ils n'en ont pas encore parlé, azel essaie de l'éviter un maximum. mais lucio commence à saturer, il veut des réponses et il décidé à en obtenir. d'une manière ou d'une autre. pourquoi ne pas contacter ce "blair" par exemple?
- la rencontre version longue:
tout est parti d'une femme. sans réponses. sans questions. elle est arrivée vers toi, un raz-de-marée de sentiments coincé au fond des yeux. c'est né aussi d'une simple pancarte. quatre lettres griffonnées sur un bout de carton. "azel" tu devais venir rechercher ta mère à l'aéroport ce matin-là. elle venait te rendre visite, en vacances pour quelques jours. t'avais cette pancarte ridicule coincée entre tes doigts tremblants intoxiqués à l'impatience. tu te tenais debout dans le hall des arrivées, scrutant chaque mouvement de la foule hétérogène. elle s'appelait azel aussi, ta mère. toi, t'y a vu un signe, tu pouvais pas la laisser partir. pas après qu'elle t'ai approchée, incertaine, les yeux injectés de sang à cause de nuits sombres et étrangères à tout sommeil. cette blonde à l'air sauvage que tu voyais pour la première fois. elle t'a demandé si la villa medicis t'envoyais, t'as pas compris. elle a désigné ta pancarte d'un geste de la main, tes sourcils se sont froncés et t'as laissé se perdre quelques secondes avant de lui répondre que non, toi tu venais seulement rechercher ta mère. t'as presque pu sentir la peur à travers ses traits tirés, alors t'as rajouté, rapidement, sans vraiment réfléchir "vous avez besoin d'aide?" et tout a commencé, comme ça. l'hospitalité italienne. elle t'a raconté des parties de son histoire, seulement celles qu'elle jugeait utiles. t'as pas insisté, tu t'es contenté d'écouter. elle a fini par accepter ton aide. elle avait nulle part où aller, nulle part où dormir. elle ne connaissait pas les lieux. seulement un nom de famille griffonné sur un papier chiffonné. elle a élu domicile chez toi, tu lui as assuré que de toute façon, tu passais beaucoup de temps à l'hôtel médicis parce que tu gérais mal le quartier un peu trop chic à ton goût dans lequel se trouvait ton appartement. en quelques semaines, tu as appris à la connaître, ses défauts, ses qualités. elle t'intrigue, tu sais qu'elle te cache des choses, comme la raison de sa venue par exemple. tu te dis qu'avec le temps, elle va finir par se dévoiler petit à petit. mais est-ce que ce qu'elle cache vaut la peine d'être découvert? et si ce mystère avait un nom? et si cette énigme, était arrivée ici, à capri?
- la partie de mon histoire:
Le monde tourne beaucoup trop vite pour elle, quatre cents kilomètres à la seconde, elle n'arrive plus à suivre. Elle veut que ça ralentisse wooah doucement, elle entend les mots quitter ses lèvres sans vraiment s'en rendre compte. Mais y'a personne autour d'elle pour l'entendre. Elle est seule au milieu d'une foule immense. Les muscles de son visage sont tous aux abonnés absents et la musique lui perce les tympans. Elle a perdu Lúcio, ses vingt dollars, son verre de vodka et une de ses boucles d'oreilles. Elle tente de se frayer un chemin à travers les corps qui semblent l'aspirer dans leur tourbillon infernal. Elle passe une main incertaine dans ses cheveux en tentant d'atterrir sur terre. Son estomac est complètement hors-service, elle a l'impression qu'au premier geste brusque, elle redécore le sol et le plafond. Des bras la bousculent, des jambes la percutent. Elle ne marche plus droit, ses pieds s'emmêlent. Elle titube jusqu'au bar et escalade difficilement un des tabourets en manquant de tomber trois fois. Ça la fait rire bruyamment. Peut-être un peu trop. Ses cotes se tendent, ses lèvres se fendent. Et son monde qui continue de valser beaucoup trop vite pour elle, pour tout. Elle veut faire un geste vers le barman mais son poignet est comme cassé et le résultat est plutôt déprimant. Elle est complètement morte. Sans trop savoir comment sa main se retrouve sur l'épaule du mec assis à côté d'elle. Elle tapote son épaule pour s'excuser d'avoir pris appui sur lui, mais elle mesure plus sa force et son tapotement est un peu trop violent. Elle mesure ses options. Oh, elle n'a rien à perdre. Tu veux pas m'payer un verre ? J'ai perdu mon pote dans la foule, mon mec dans ma vie et j'suis un peu fauchée là tout de suite ? Ses mots sont lents, presque inachevés. Douce ébriété. Bonjour, Azel, enchantée. Le mec l'observe un moment, en silence. Il fait tourner lentement le liquide verdâtre qui valse au fond de son verre. Azel gesticule sans but sur son tabouret, mal à l'aise sous son regard perçant. Elle détourne le regard, se mord la lèvre, tente de remettre de l'ordre dans ses pensées. Faux espoirs, tentative inutile. Un sourcil relevé, il ouvre la bouche, un sourire se dessine déjà sur la courbe de ses lèvres. Il frôle sa cuisse de sa main froide ou peut-être brûlante, elle ne sait plus, elle ne sait pas. Azel grimace, tu- je- c'est le trou noir, le néant, aucun mot ne parvient à franchir la barrière rosée de ses lèvres. Une fraction de seconde à peine s'écoule. Et puis; Azel, bordel. Sa phrase inachevée se meurt dans l'infiniment grand. Elle abandonne, tout. Il est là. Son dos musclé comble l’entièreté de son champ de vision. Elle le reconnait à sa voix, à son parfum. Il est là. Barrage humain entre elle et ce type dont il ne reste plus que l'ombre d'un sourire vicieux. Lúcio se rapproche de lui, Azel détourne le regard, elle soupire. Elle s'étale grossièrement sur le bar, la tête enfouie au creux de ses bras tremblants. Sa tête vibre, ça la fait sourire. Alcooliquement saoule. Elle tente de prêter attention au monde qui l’entoure mais c'est complètement foutu, elle abandonne. Elle respire profondément, la bile lui montre à la gorge. Elle ferme les yeux. Les bruits qui parviennent à ses oreilles son étouffés, morts. Elle sent un bras glisser le long de sa taille, un bras qui l'attrape, qui la porte sans qu'elle lui en ai même donné l'accord. Elle est incapable de faire quoi que ce soit, elle se laisse emporter. Il l'emmène loin du bar, loin de ses conneries, loin de tout. Ils marchent pendant de longues minutes. L'air frais l'aide à voir plus clair, elle revient petit à petit dans le monde des vivants. Et lorsqu'elle commence enfin à voir à nouveau en couleurs, elle est prise d'un tel élan de sommeil qu'elle s'endort quelques minutes, là, dans ses bras. A mi chemin entre le monde des rêves et celui de la réalité, elle l'entend murmurer, tu me tueras un jour tu sais? Azel se réveille peu de temps après. Sa respiration haletante forme des étoiles sous ses paupières closes. Elle sait pas où elle va, elle sait plus où elle est. Le sang pulse violemment dans ses veines, ses tympans vrillent en harmonie avec le bruit de ses talons qui claquent maladroitement contre le sol de marbre. Elle a vaguement l'impression de marcher, son bras droit enroulé autour d'une masse en mouvement, des doigts agrippés à son poignet. Ça lui arrache un rire, elle trébuche et une main ressert sa prise autour de sa taille. Je- J'ai... Sa voix est trop élevée, trop brusque. Elle brise le silence qui les entoure elle et ce gars dont elle ignore l'identité. Elle aurait juste à tourner la tête de quelques centimètres pour le découvrir mais putain, ça lui semble être un effort surhumain là tout d'suite. Elle prend une grande inspiration, ses sourcils s'froncent légèrement alors qu'elle se concentre pour que les lettres qui dansent derrière ses paupières forment des mots compréhensibles. Elle peut le faire, elle peut- J'ai soif. Ses mots s'chevauchent, s'confondent. Il rit doucement. Elle sourit de toutes ses dents en se retournant vers la personne qui l'aide à marcher depuis un petit moment. Une mâchoire carrée, une peau bronzée. Lúcio. Le sourire de la brune se déploie davantage, elle trébuche une seconde fois et se colle un peu plus contre lui. Tu m'emmènes où? Elle voit qu'ils marchent le long du couloir aux murs vert dégueulasses de leur hôtel, celui au bout duquel s'trouve sa chambre, à lui, pas à elle. Elle, elle fait que squatter, elle est bonne qu'à ça pas vrai? Et ouais, elle le voit mais son esprit veut pas assembler les pièces du puzzle. Un sourire vient se poser au coin de ses lèvres, elle lève un sourcil, curieuse. Elle n'a plus de sang. Tout est alcool. Tout jusque-là, au creux de ses veines. Sa voix est rouillée, pâteuse. Elle parle au ralenti, arrive à peine à comprendre la situation. Putain, elle est morte. Elle arrive presque encore à sentir la musique s'frayer un chemin jusqu'à ses tympans. Elle jurait qu'elle sent les pulsations sonores venir s'cogner contre sa peau. Elle ferme un moment ses yeux, des dizaines d'étoiles viennent danser derrière ses paupières closes. La brune bouge sa tête en rythme sur un tempo imaginaire. Elle est bien, elle plane à des kilomètres de là. La voix suave de Lúcio la ramène doucement sur terre. A ta chambre Az. Pendant quelques secondes, elle essaie de comprendre le sens de sa phrase. Et puis elle se rappelle de la question qu'elle lui a posée quelques secondes auparavant. Elle lève un sourcil provocateur et le coin de ses lèvres s'étirent doucement. Les muscles de son visage sont tous en stand-by. Elle déteste cette sensation, elle grimace. Tu- tu dors avec moi cette nuit? Elle tourne sa tête vers lui et ses yeux tracent sa mâchoire. Bordel, qu'est-ce qu'il est beau. Ils arrivent enfin devant la porte. Elle regarde Lúcio déverrouiller la porte en posant sa tête sur son épaule. Son monde tangue, elle arrive à peine à s'entendre penser. Elle se soulève difficilement sur la pointe de ses pieds et pose ses lèvres furtivement sur le cou du brun. Sa peau est douce, elle soupire légèrement. Dès que la porte de la chambre s'ouvre, elle fait un pas en avant. Un peu trop vite, un peu trop brusquement. Elle sent Lúcio se coller à elle et elle ne peut s'empêcher de se coller à lui en retour. Elle est faible, il la rend faible. Elle est surtout complètement ivre d'alcool, d’épuisement, de fatigue. Il l'installe sur le lit et elle a à peine le temps de tourner sa tête vers la droite qu'il a disparu. La brune ferme les yeux et ses lèvres s'fendent en un sourire alors que son monde tourne autour d'elle. Bois ça. Elle ouvre de nouveau ses yeux et Lúcio apparaît dans son champ de vision, avec à sa main un verre d'eau. Elle ignore le verre, elle le remarque à peine. Tout ce qu'elle voit, c'est Lúcio. Lúcio. Lúcio. Ses fins doigts s'referment difficilement sur le t-shirt du brun. Elle tire de toutes ses forces sur le tissu pour l'attirer à elle. Son haleine doit être un doux mélange d'alcool et de clope. Elle n'en a rien à foutre. Là tout de suite, elle veut juste Lúcio. Elle pense qu'à ça. Elle veut oublier surtout, mais son esprit ne connecte pas les points. Sa voix est incertaine, cassée. Embrasse-moi... Elle a la furtive impression de faire une connerie, les lettres "blair" s'imposent, floues dans son esprit, mais le sentiment se dissipe aussi vite qu'il est arrivé. Elle veut l'avoir lui, son corps, tout. Alors elle tire de toutes ses forces, jusqu'à ce que ses sourcils s'froncent, jusqu'à ce qu'un léger gémissement de frustration s'échappe d'entre ses lèvres. Ses yeux sont clos. Les secondes s'écoulent et elle attend qu'il esquisse un geste. Son cœur bat jusque dans ses tempes. Boum. Boum. Il sourit, écarte une mèche rebelle de son visage. Il se penche, doucement. Ses lèvres se déposent lentement sur son front. Elle retient sa respiration, ses muscles sont morts, elle n'arrive plus à bouger. Elle ouvre les yeux, évite son regard. Elle a le regard humide, embrumé. Il la regarde encore un moment et puis d'une voix douce, il chuchote, dors, si t'as besoin de quoi que ce soit t'as mon numéro. essaie de pas vomir tes tripes sur les draps, ça serait sympa. on en reparle tout à l'heure. Et en un souffle de vent, il s'envole. La porte se referme derrière lui, elle respire à nouveau. C'est comme un électrochoc, elle se rend compte, de sa connerie, du bordel dans lequel elle finit toujours pas se mettre, elle se rend compte que c'est elle qui finit toujours pas tout briser, c'est elle et personne d'autre. Elle est la cause, elle est le problème. Elle et personne d'autre. Et là, alors que le soleil s'éveille après une nuit agitée, elle fond en larmes. LIENS POTENTIEL #1 : blair et azel, c'est compliqué. lúcio et blair c'est combat rapproché. python royal vs chihuahua enragé. LIENS AVEC SHEA RIVERA : amie de longue date, entremetteuse de fortune (azel&lúcio), à préciser.
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