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 nos tornades intérieures. (bobino)

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le rockeur
Nino Sanna
Nino Sanna
messages : 21
date d'inscription : 23/04/2015
pseudo : astéroïde.
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crédits : submvrine.

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MessageSujet: nos tornades intérieures. (bobino)   nos tornades intérieures. (bobino) EmptyMer 29 Avr - 13:29


assis sur un petit muré, t'attends quelque chose ou plutôt quelqu'un. tu l'attends elle, bobby, parce que tu sais qu'elle passe toujours par là entre dix et onze heures du matin, pratiquement tout les jours de la semaine. sans t'en rendre compte t'as mémorisé son itinéraire, ou plutôt son emploi du temps, alors tu sais bien que d'ici quelques minutes tu la verras sortir de la villa pour aller tu ne sais où. c'est pas vraiment important au fond. tu montes un peu plus le son des ramones dans tes oreilles et tu continues d'attendre en balançant tes pieds dans le vide. mais t'as pas le temps de t'habituer à la nouvelle chanson que tu vois son visage briller sous le soleil du jour. ni une, ni deux, tu sautes du petit mur et tu files vers elle comme une tornade heureuse. enfin, elle est là. un sourire content se fraye un chemin sur tes lèvres tandis que tu te plantes devant elle. spontané, t’attrapes son visage entre tes mains et tu plonges tes yeux dans les siens. comme pour l'obliger à être là. t’aimes bien le faire sans savoir vraiment pourquoi. c’est drôle, t’as parfois l’impression de te voir dans ses pupilles, de voir le reflet de ta personne comme si tu pouvais vivre dans son regard à elle. t’appuies un peu plus tes mains pour mieux sentir sa peau douce. « ah bob ! t'es là ! » souffles-tu à quelques mètres de son visage, en baissant tes mains. « ca va ? » tu lui laisses pas le temps de répondre. t’as passé trop de temps enfermé dans ta chambre à cause de la tempête alors t’as besoin de bouger. l’énergie déborde, prête à te faire imploser. ou exploser. c'est la même chose. « t’bosses là ? tu veux qu’on fasse un truc peut-être ? j'aimerais bien faire un truc avec toi, en fait. » tu parles vite. trop vite. tu sais même pas si elle comprend ce que t’es entrain de lui dire. calme. calme. que tu voudrais dire à ton cerveau mais t’as depuis longtemps perdu la bataille contre ton hyperactivité. ou c’est peut-être bien le manque de joint qui te fait voir le monde à la vitesse lumière. « t’as d’ja été dans les ruines ? on pourrait y aller ! (silence. reprise.) « t’as d’ja été alors ? non ? oui ? » tu secoues la tête, passe ta main dans tes cheveux plus blancs que la dernière fois. tu reprends ton souffle et tu te poses enfin. même si dans ta poitrine, t’as le cœur qui palpite et qui voudrait déjà avoir pris la poudre d’escampette. « bon, on y va ? » que tu termines en mettant tes mains dans les poches arrières de ton short sous le regard de la belle, un poil hébétée sûrement.
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naïveté rêveuse
Bobby Gàio
Bobby Gàio
messages : 95
date d'inscription : 09/04/2015
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crédits : @applestorm.

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MessageSujet: Re: nos tornades intérieures. (bobino)   nos tornades intérieures. (bobino) EmptySam 2 Mai - 0:37

tu travaillais tout l'temps le matin toi, damnée à te lever à des heures astronomiques. dix heure vingt-cinq, que tu lis maladroitement sur l'horloge de l'accueil, et tu finis enfin par sortir de la villa après t'être changée pour enfiler une robe à fleurs. les lueurs du soleil s'emparant de ta peau aux senteurs des tropiques et des monts italiens, tu laisses la chaleur de l'été dessiner un sourire sur tes lèvres roses, légèrement gercées par le chlore et le vent. puis t'as même plus le temps de réfléchir (depuis quand tu sais faire ça, penser, réfléchir de toute façon) que tu vois un garçon aux allures plus que familières sauter d'un muret pour courir vers toi, et attraper tes joues rougissantes et brûlantes entre ses doigts. prise de court, tu clignes des yeux, nerveusement, en poussant un éclat de rire, avant de poser tes mains sur celles de nino (évidemment, c'était lui, qui ça pouvait être d'autre (tu voulais que ça soit personne d'autres qui court pour te sauter au cou de toute façon, personne à part lui, lui, lui)). peut-être clignais-tu des yeux parce que t'avais pas envie de croiser l'océan-mer qui lui servait de regard, cette plage de sable mouvant dans laquelle tu prenais un malin plaisir à te faire piéger. sa voix retentit enfin dans l'air, et ses lèvres ne sont qu'à quelques mètres des tiennes (bien trop loin) tu peux même ressentir son souffle sur ta peau caramel. oui ça v.... il te laisse pas l'temps de répondre. il rétorque tout de suite, et ça te fait sourire, on dirait toi. nino et bobby, deux aliens dans l'arènes aux requins-tigres. c'est mignon. bien trop beau pour être vrai. il baisse ses mains le long de ton visage, avant de le quitter définitivement, pourtant tu ne lâches pas sa main droite. comme si c'était une question de vie ou de mort. t'as pas envie de te libérer entièrement de son emprise, t'as besoin de la chaleur émanant du bout de ses doigts. ça ou rien. (puis de toute façon, c'est normal, tout le monde fait ça à la villa, même les enfants et les grands) t'as même plus le temps de répondre, qu'il t'entraîne presque de force dans les ruines. tu te contentes de hocher la tête avec un grand sourire aux lèvres, pour lui faire comprendre que t'es d'accord avec tout ce qu'il dit, en même temps qu'il parle. t'as l'coeur qui vrille vitesse grand v, ça te tue, et pourtant t'as jamais eu l'impression de te sentir aussi vivante. j'aime bien quand tu me poses pleins de questions, que tu me laisses jamais répondre, et qu'à la fin tu me poses une seule question qui sert à rien. ta phrase avait beau l'air incompréhensible, c'était certainement pas nino qui allait te faire des commentaires sur ta difficulté à t'exprimer normalement. toujours un sourire illuminant ton visage, et les yeux légèrement fuyants, tu entremêles ton petit doigt au sien, pour l'entraîner vers l'horizon. tu savais même pas où t'allais, c'était plus nino qui te guidait en fait. pourquoi t'es tout excité comme ça ?  c'est la tempête qui t'as fait péter un câble ? c'est vrai que j'me suis jamais autant ennuyée que pendant la tempête. et pourtant j'ai habité toute ma vie sur une montagne alors. tu parlais trop, toujours, mais il était habitué. c'est sûrement pour ça que t'étais autant attaché à lui. juste pour ça. d'ailleurs, ça te vient d'où cette envie soudaine d'aller dans les ruines ? tu sais plus si ton doigt est toujours en contact avec le sien, c'est sûrement devenu si naturel que t'es habituée à son toucher à présent. j'suis contente qu'on passe du temps ensemble en tout cas ! t'as toujours peur de son regard. c'est la seule chose dont tu as peur en fait. tu pourrais lui sauter au cou, l'embrasser, lui dire à quel point il compte pour toi sans problème, mais t'as l'impression que le regard c'est le truc qui fait tout capoter. sans les yeux, on peut dire tout ce qu'on veut, mais avec un regard qui vous perfore le coeur, la peau, y'a tout qui change. c'est pas du tout la même chose. alors tu fuyais un peu tout le temps. tu faisais mine de le regarder parfois, lorsque lui observait les filles dans la rue. et quand il se détournait vers toi, tu l'imitais, en te détournant également le plus naturellement du monde, toujours un coeur malade qui battait un peu trop fort.
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