AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 beli ★ décadence.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
pute de luxe
Beli Nicolosi
Beli Nicolosi
messages : 424
date d'inscription : 21/02/2015
pseudo : forward ○ marie.
avatar : josephine skriver.
crédits : #forward.

beli ★ décadence. Empty
MessageSujet: beli ★ décadence.   beli ★ décadence. EmptySam 21 Fév - 20:12

---------------------------------------------
Belinda Nicolosi
In the thousand ways to lead me back to the start
but you make it easy, you. to be who I want to be.
white coats ~ © alysha/tumblr.com
Donc toi, ton nom c'est ★ belinda nicolosi, ton père, tu le connais pas, quand à ta mère, tu l'imagines aisément avoir choisis le premier prénom pourri qu'elle a trouvé histoire de te donner toutes tes chances dans la vie. depuis ton enfance, tu gardes précieusement ce prénom, si honteux à tes yeux, et te présente exclusivement sous le surnom beli, c'est court, c'est chic, c'est beaucoup mieux que belinda. ton nom, tu le portes parce qu'il en faut un, t'aime pas tellement ce nom que t'as hérité de ta pourriture de mère. et t'as quel âge ★ t'as atteins ta vingt-cinquième année d'existence le sept juillet de l'année dernière, le temps qu'il te reste est énorme mais t'en as de moins en moins l'impression au fil des années. t'es né en italie ★ ici, à capri, ça à l'air idyllique comme ça, mais vivre avec ta mère et ton petit frère dans cet appartement lugubre t'a vite remis les pieds sur terre, t'as pris ton indépendance à huit ans, le besoin de ta mère s'est tari aussi vite que ses putains de promesses. aujourd'hui, tu vis avec ton petit frère que tu aimes plus qu'il ne le faudrait, tu es pratiquement sa mère maintenant et il s'en rend compte. donc t'es du genre sédentaire ★ tu vis à capri, tout le temps, depuis toujours, probablement pour toujours. tu sais pas très bien si c'est un bien ou un mal. et t'as un 06 ★ célibataire, prostituée du dimanche si on en croit la rumeur, on fait ce qu'on veut avec ça mais qu'on s'avise pas à te foutre une main au cul. et ta famille, elle est comment ★ pourrie jusqu'à la moelle. ton père, tu ne le connais pas, tu ne sais pas qui il est et tu t'en fiches. ta mère, tu la connais elle, elle te déteste et c'est grandement réciproque, sinon, il n'y a que ton petit frère et toi. fredo a aujourd'hui douze ans et tu fais tout ce que tu peux pour qu'il ne tourne pas mal malgré les complications. ils sont fiers de ce que tu fais ★ t'as pas longtemps étudié, t'as même pas du tout étudié, tu fais des petits boulots depuis tes dix-huit ans et aujourd'hui, t'as décroché une place comme serveuse dans le restaurant de la villa medicis, par bonheur, un vrai bon salaire régulier pour ton petit frère et toi.
------------------------------------------------------------------------------------
petit lapin, derrière ton écran ★ forward/marie. tu viens d'où ★ france. t'as des rides déjà ★ nop mais un cheveux blanc, rip ma jeunesse, j'ai bientôt vingt-deux ans, josséçacraintunpeupluschaqueannée. t'es arrivé là en tapis volant ou en fusée ★ caca, toujours. une ultime bafouille ★ y'a du bruit dans ma maison. et c'est qui ton avatar ★ josephine skriver. et t'es dans quel groupe ★ impiegati.
------------------------------------------------------------------------------------
01. t'as mal vécu ton vingt-cinquième anniversaire, ouais un quart des cent années d'un siècle, c'est effrayant, terrible, incroyablement rapide, tu n'étais pas préparée, et tu t'es rendu compte à ce moment-là que tu ressembles plus à ta mère que tu ne le souhaites. il t'arrive d'en cauchemarder. ☆ 02. on pourrait presque croire que tu es la mère de ton frère parce que tu es finalement pratiquement ça pour lui, t'occupes ce rôle depuis à peu près toute ta vie et ça n'inquiète pas ta mère plus que ça. il espère cependant toujours retrouver en votre mère la flamme maternelle que tu n'as jamais pu trouver en elle, ça te fait peur parce que tu sais qu'il en sera déçu quoiqu'il puisse arriver. 03. t'as pas beaucoup d'amis et c'est tant mieux parce que t'as pas du tout le temps d'avoir des amis. tu passes ton temps à travailler, beaucoup trop d'heures pour ton bien. tu t'occupes de toi, de ton petit frère, de toi, t'as pas le temps de sortir, de te faire des relations. les seules personnes que tu côtoie vraiment, ce sont tes collègues. ☆ 04. parfois, tu rêves, quelques secondes seulement parce que tu n'as pas le temps de rêver, tu rêves de ce que serait ta vie si tu connaissais ton père, si ta mère avait pu t'aimer ou si tu avais eu assez d'argent pour assurer une belle vie à ton frère et toi. 05. t'as jamais aimé quelqu'un, pas comme t'aime ton frère non, un vrai amour, le vrai de vrai, tu couches à droite et à gauche par envie mais tu penses, au fond de toi, à la rencontre qui fera de ta vie quelque chose de spécial. tu n'es que partiellement la fille qu'on prétend que tu es. t'aime rejoindre les clients les plus sympas dans leurs suites quand ils te le proposent mais seulement quand t'en as envie et jamais pour de l'argent, t'as de l'honneur quand même. ☆ 06. tu pleures sur commande, ça sert à rien mais ça fait rire la galerie, surtout fredo.07. tu ne regardes pas la télé, t'as une culture cinématographique très limitée, ça désespère beaucoup de monde, enfin... le peu de personnes qui communiquent avec toi en vérité. ☆ 08. t'as pris des cours de self defense pendant quelque temps, histoire de savoir comment te défendre en cas d'attaque, t'as eu à mettre en pratique tes compétences une fois, t'as plutôt bien maîtrisé la chose.09. tu n'as pas le permis et tu ne l'auras sans doute jamais, t'as pas le temps de le passer, ni l'argent pour t'acheter une voiture, comme ça, c'est réglé. ☆ 10. tu parles souvent comme un charretier et les vieilles grands-mères te regarde souvent de travers, le truc c'est que t'en as rien à foutre, tu te retiens tout de même devant fredo parce que tu veux qu'il soit meilleur que toi, toujours.  
#1. tu connais l'italie ? pas tellement finalement, tu connais que ton île et ses environs, tu ne l'as jamais quitté d'ailleurs, c'est triste. t'as longtemps eu des rêves d'ailleurs mais ça a disparu, parce que rêver, c'est plus ton truc, tu sais très bien que ce qui se passe dans ton imagination ne pourra jamais se produire. tu t'y es fait depuis longtemps maintenant. #2. et capri, t'en penses quoi ? c'est ta maison, là où tu te sens plus ou moins bien, puis, t'as pas vraiment connu autre chose alors tu saurais pas vraiment critiquer. puis, faut pas non plus abuser, y'a pire comme cadre. #3. la villa médicis, t'y es pour quelle raison ? pour travailler, t'as pas les moyens de prendre du bon temps dans ce genre d'endroit, tu n'y penserais même pas d'ailleurs, jamais, rien qu'un soda dans un distributeur, t'as l'impression qu'il te faudrait cinquante heures supplémentaires pour l'amortir. #4. tu penses y rester ? tant qu'on te paye et qu'on t'accepte, tu vois pas tellement pourquoi tu partirais, t'as jamais eu un salaire aussi correct alors tu te fais aux défauts et tu te tais quand t'as des problèmes. #5. quels sont tes plans dans les jours à venir ? continuer la routine perpétuelle qui te sert de vie. c'est pas très palpitant mais c'est ton quotidien.
Tu sais pas ce que tu fous ici, tu sais jamais pourquoi tu continues de faire ça, tu sais pourtant que ce n'est pas bien, que tu vas avoir des problèmes, que tu vas t'y perdre et pourtant... Pourtant, t'es là, adossée contre le mur, juste à côté de la porte de sa chambre, la 302, la fameuse. T'as l'impression de passer ton temps là-dedans, ça te fait peur tellement ça te plait. 'Ce n'est qu'un plan cul... Régulier.' Tu tentes de te convaincre. Tu te mets le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Ça fait longtemps que ce n'est plus ce que tu ressens à son égard, oui et t'as peur, t'es qu'une trouillarde. Puis c'est ridicule, t'es quoi ? Rien. Une employée, une domestique, une esclave, le bas de l'échelle sociale, un cafard oublié, t'es qu'un meuble, un amusement, un corps. C'est tout ce que t'es pour lui... T'aimes pas penser ça. Tu sais pourtant, au fond de toi, que c'est la vérité. Ton coeur s'agite quand tu le vois apparaître au bout du couloir, la tête ailleurs. Il ne t'a pas encore vu, tu souris. Il avance, tu trépignes d'impatience. Enfin, il t'a vu. T'es pas sûre de comprendre ce que tu lis là maintenant dans ses yeux, tu t'en fiches, tout ce que tu entends c'est ce désir, celui qui s'échappe de lui quand brusquement, arrivé à ta hauteur, il t'attrape par la taille pour coller son corps contre le tien. Il t'embrasse comme un fou, il t'embrasse avec passion, avec fougue. Ton coeur bat si vite, t'as l'impression que tu vas t'évanouir. Il t'entraîne dans sa chambre, celle qu'il occupe depuis longtemps, trop longtemps sans doute, il était déjà là avant que tu ne commences à travailler ici. Il dépose ses lèvres sur toutes les parcelles de ta peau, tu sens la tendresse, la douceur dans ses gestes, t'arrives plus à savoir si ce qui se passe entre vous représente quelque chose ou si tu te fais simplement des idées, aveuglée par ces sentiments débiles que tu éprouves pour lui. Vos corps ne font plus qu'un, il t'a retiré tes vêtements tellement vite que t'en as encore le tournis. Tu te laisses faire parce qu'il sait s'y prendre, tu profites simplement, tu laisses le plaisir monter en toi un peu plus chaque seconde jusqu'à l'explosion. Ce moment où, le souffle court, tu serais prête à dire quelque chose de stupide tellement tu ne contrôles plus tes émotions. Tu t'allonges à côté de lui, à bout de souffle, les joues rouges, les cheveux en bataille. Tu ne le regardes pas, tu préfères le plafond parce que tu sais que tu ne trouveras pas écho de ce que tu ressens dans ses yeux. Tu sens ses doigts qui remonte lentement le long de ton bras, chaque caresse est un supplice, tu sais pas bien combien de temps tu seras encore capable de tenir. Tu tiens à ta réputation, c'est ce qui éloigne la mauvaise graine de ton droit chemin. Pas lui pourtant, non. Lui, il s'est imposé à toi comme le connard qu'il était censé être. Puis... Il a évolué sous tes yeux. "Tu penses à quoi ?" Même sa voix te fait frémir de plaisir. Tu tournes la tête vers lui finalement, en haussant les épaules. "Et toi ?" Ses yeux s'égarent sur tes lèvres puis remonte dans les tiens. "T'es belle." Ton coeur sursaute. Puis, comme possédée, tu te lèves, tu commences à enfiler tes vêtements devant son regard éberlué. "Qu'est-ce que tu fais ?" Tu n'oses même pas le regarder à nouveau. Tu sais que tu changeras d'avis autrement. "J'ai du travail." Tu mens. T'as fini ton service pour la journée. Mais tu peux pas rester ici une seconde de plus. "Mais..." T'as déjà disparue dans le couloir. Tu soupires, jures intérieurement. T'es stupide. Trop stupide. Et amoureuse. 

Revenir en haut Aller en bas
 

beli ★ décadence.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» beli nicolosi
» beli, timo et jalil.
» beli nicolosi ~ @belosi.
» vacances (beli, timo, jalil).

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TRE METRI SOPRA CAPRI ★ ::  :: Les passeports. :: direction la plage-